Présentation de Morangles

En quelques mots …

Commune de 430 habitants environ, située au sud de l’Oise en région Hauts-de-France, dans le canton de Chantilly. Morangles fait partie de la Communauté de communes la Thelloise dont le siège se trouve à Neuilly en Thelle. Les habitants s’appellent  les Moranglois ou Moranglais.

Équipe communale

Cette équipe est formée de 3 agents :

Sophie Cravello secrétaire de mairie

Sandrine Dufeu  agent des écoles, cantine, périscolaire.

Cédric Dequatre agent d’entretien, cantine, périscolaire.

Bref historique de Morangles

Origine du nom

Morangle- Morangles-Morengles-Moranglia-Morangla tirerait son nom de Morangulus signifiant « angle mort » ou «  terre d’angle » faisant référence à sa situation géographique à l’extrémité du plateau du Thelle avec ses pentes vers la vallée de l’Oise.

Village très ancien à vocation agricole, Morangles est cité dans la charte que Pépin le Bref accorda, vers 750, pour confirmer les possessions de l’abbaye de Saint Denis. Il fit partie du comté de Beaumont sur Oise.

La terre appartint à la branche de l’ancienne maison de Belloy qui portait le surnom de Morangle et plus tard le titre de marquis.

René-Charles de Maupéou, premier président du Parlement de Paris en 1745, s’intitulait marquis de Morangle, vicomte de Bruyères- le- Chatel.

Le manoir seigneurial, aujourd’hui disparu, était en face de l’église.

Le Cardinal Jean-Baptiste de Belloy y naquit le 27 octobre 1709, fils de Philippe Sébastien de Belloy, chevalier, marquis de Morangle.

Promu à l’évêché de Glandèves en 1750, puis à celui de Marseille en 1757, il habita pendant la Révolution la ville de Chambly. Le gouvernement consulaire dont Napoléon Bonaparte lui donna l’archevêché de Paris juste après le concordat. Il mourut en 1808 à l’âge de 99ans et son tombeau se trouve dans la  chapelle Saint Michel dans la cathédrale Notre Dame de Paris.

L’église

L’église ou chapelle est dédiée à Sainte Madeleine. Elle fut rebâtie vers 1613 par la maison de Belloy puis remaniée au 19ème siècle. Le cimetière clos de murs était autour de l’église.

Le prieuré

Il y avait un prieuré sous le vocable de Sainte Marguerite qui appartenait à l’abbaye de Saint Just en Chaussée. Il  fut vendu comme bien national à la Révolution et devint une ferme exploitée jusque dans les années 1980 et maintenant transformée en logements locatifs.